Deux cas d’Influenza aviaire dans la faune sauvage dans la Manche

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Article mis à jour le 12 février
A la date du 4 février 2022, la France comptait 347 foyers d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) en élevage, 28 cas en faune sauvage et 12 cas en basse-cours. Depuis, ça se gâte...
Suite au signalement effectué par un particulier de la présence d’un oiseau sauvage malade de l’espèce Tadorne de Belon sur la plage de Saint-Jean-le-Thomas, l’oiseau concerné a pu être récupéré par l’Office français de la biodiversité. Il a été acheminé au laboratoire LABEO le 1er février en vue du dépistage du virus de l’Influenza aviaire dans le cadre de la surveillance renforcée mise en place actuellement dans le cadre du réseau SAGIR (réseau de surveillance des maladies de la faune sauvage).
Un nouveau cas d’influenza aviaire hautement pathogène a été confirmé sur un pigeon ramier découvert mort sur la commune Genêts le 7 février.
Dans les deux cas, les résultats d'analyse du laboratoire LABEO montrent qu'il s'agit d'un virus de l’Influenza aviaire.
Compte-tenu du contexte national de circulation du virus de l’Influenza aviaire hautement pathogène chez les oiseaux de la faune sauvage ou en élevages, avec la détection récente de foyers dans des basses-cours en Seine-Maritime et en Mayenne notamment, Monsieur le préfet de la Manche a décidé de prendre dès aujourd’hui un arrêté définissant une zone de contrôle temporaire autour de la zone de découverte des oiseaux contaminés.
Cette zone couvre désormais les parties des territoires des communes d'Avranches, Bacilly, Carolles, Champeaux, Dragey-Ronthon, Genêts, Granville, Jul- louville, Lolif, Marcey-les-Grèves, Saint-Aubin-des-Préaux, Saint-Jean-le-Thomas, Saint-Pair-sur-Mer, Saint-Pierre-Langers, Sartilly-Baie-Bocage et Vains.
Au sein de cette zone, les mesures suivantes s’appliquent :
- toutes les volailles et autres oiseaux captifs doivent être strictement maintenus en claustration afin d’éviter tout contact potentiel avec les oiseaux de la faune sauvage ;
- toute apparition de signes cliniques évocateurs d’influenza aviaire (mortalité...) doit être immédiatement signalée à la direction départementale de la protection des populations (DDPP) par le détenteur ou à un vétérinaire ;
- les mouvements et vente d’oiseaux ou de volailles sont interdits sauf dérogation délivrée par la DDPP ;
- l’introduction dans le milieu naturel de gibier à plumes est interdite de même que le transport des appelants pour la chasse au gibier d’eau ;
Il est rappelé que, suite au placement depuis le 5 novembre 2021 de l’ensemble du territoire de la France métropolitaine en risque « élevé » au regard de la progression rapide du virus de l’influenza aviaire en Europe, les mesures suivantes s’appliquent déjà sur l’ensemble du département de la Manche :
- mise à l’abri adaptée des volailles des élevages commerciaux et la claustration ou mise sous filet des basses- cours ;
- interdiction de l’organisation des rassemblements d’oiseaux ;
- conditions renforcées pour le transport, l’introduction dans le milieu naturel de gibiers à plumes et l’utilisation d'appelants ;
- interdiction des compétitions de pigeons voyageurs jusqu’au 31 mars ;
- vaccination obligatoire dans les zoos pour les oiseaux ne pouvant être confinés ou protégés sous filet.
Ces mesures ont pour but de protéger les volailles et oiseaux domestiques d'une potentielle contamination. Elles sont accompagnées d’une surveillance clinique quotidienne dans tous les élevages afin de détecter au plus vite toute apparition du virus.
Deux foyers dans des élevages en Seine-Maritime
En Seine-Maritime, une forte mortalité de volailles a été constatée le 31 janvier 2022 sur la commune de commune de Grainville la Teinturière. Occasionnant une suspicion clinique d'influenza aviaire.
Un deuxième foyer a été identifié dans la foulée à la Bellière près de Forges-les-Eaux, dans un élevage où plusieurs espèces de volailles cohabitent.
La Préfecture rappelle que la consommation de viande, foie gras et œufs, et plus généralement de tout produit alimentaire à base de volailles, ne présente pas de risque pour l’homme.
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