Une licence professionnelle pour un nouveau regard sur l’agronomie

« Avec Sol en Caux nous avons donc soutenu l’ouverture de cette licence, car on a besoin de jeunes qui aient une vraie ouverture d’esprit et soient sensibilisés à l’innovation agronomique. Ce sera un plus pour l’avenir de l’agriculture. » Exit donc les itinéraires culturaux pré-établis. Qu’ils soient destinés à devenir agriculteurs ou conseillers agronomes, les étudiants sont là pour découvrir de nouvelles techniques et apprendre à se questionner sur tout ce qu’ils savent et ce qu’ils découvrent.
« J’ai découvert beaucoup de nouvelles techniques »« J’ai découvert beaucoup d’alternatives à l’utilisation des produits chimiques, ainsi que l’importance des couverts végétaux », se félicite ainsi Léandre Blondel, probable futur diplômé de la première promotion de cette licence. Ce fils d’agriculteur cauchois, a passé l’an dernier son BTS Acse (Analyse et conduite de systèmes d'exploitation). Mordu d’innovation, passionné par les productions végétales, il a souhaité compléter sa formation « plus axée sur la gestion » par une approche technique plus pointue. « Le métier d’agriculteur, c’est aussi de se remettre en question et d’évoluer. C’est très motivant de repenser la rotation, de tout remettre à plat pour appliquer de nouvelles techniques qui améliorent la durabilité de notre métier. » Et après cette année de licence, il se sent mieux armé pour aller dans le sens, d’une agriculture performante mais aussi plus respectueuse de l’environnement. « J’ai encore des choses à apprendre, admet-il humblement, mais je dispose de bonnes bases. » Agriculture biologique, travail sur sol vivant, biologie du sol, extraits de plantes fermentés… le jeune homme a découvert beaucoup de choses durant cette année. Et pas seulement chez son maître de stage chez qui il a passé les 2/3 de l’année.
Théorie et pratique, en lien avec des spécialistes renommésLa partie théorique au sein de l’Université lui a aussi beaucoup apporté. « C’était parfois dur, car nous n’avions pas toutes les bases à l’issue de notre formation de BTS. Mais ça nous apporte beaucoup sur la biologie des plantes, du sol, la qualité de l’eau… » Au sein de la MFR, Léandre a aussi eu l’occasion d’échanger avec des pionniers de l’agro-écologie et de l’agronomie. Des ingénieurs réputés comme Konrad Schreiber ou Eric Schmidt, ou des agriculteurs moteurs des techniques alternatives dans la région. « Et ce qu’on aborde en théorie en cours, on l’applique directement sur l’exploitation de notre maître d’apprentissage », se félicite Léandre. Un bénéfice mutuel comme l’assure Olivier Tassel, qui n’avait jusqu’alors pas accueilli d’apprentis de niveau post-bac. « La présence d’un apprenti de niveau Bac+3 a permis des échanges intéressants. Le fait d’avoir à expliquer nos raisonnements, de répondre aux questions, ça permet paradoxalement d’avancer et d’ouvrir de nouvelles perspectives. » |
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