Et si replanter massivement des haies en France n'était pas une utopie ?


Plantation de haie par l'école de Saint-Denis-sur-Scie en janvier 2023 - Photo : Gaëtan Delacroix
En Normandie, des enfants plantent des haies agricoles dans le cadre d'un projet pédagogique associatif multi partenarial.

 

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Paroles d'Agroécologie #1

 

Et si replanter massivement à l'avenir des haies en France n'était pas une utopie ?

A partir d'un exemple d'initiative citoyenne locale, Agri-Culture.fr détaille les pistes de réflexions d'un rapport d'étude du ministère de l'Agriculture.

Paroles d'Agroécologie, est un programme éditorial soutenu par la Drac Normandie.

 

Un normand en agriculture biologique et régénération des sols

Des haies plantées au milieu des champs

Une collaboration avec le Syndicat de bassin versant

Une école directement concernée par le ruissellement

Des Enfants et des arbres,  une association initiatrice et fédératrice

Selon l'Etat, une future "charte de la haie". Vraiment ?
 

 

En Seine-Maritime un agriculteur adepte d'agroécologie fait travailler des enfants !

Enquête sur cette "filière de main d'oeuvre", comportant plusieurs maillons.

Outre l'un des acteurs de l'agroécologie de la région, ce programme pédagogique implique l'association Des enfants et des Arbres, un syndicat de bassin versant et des écoles situées à proximité. Soit pour ces acteurs locaux une opportunité nouvelle de travailler ensemble.

Gaëtan Delacroix est un agriculteur basé à 3 km du centre de la commune de Tôtes, en Seine-Maritime. De la ferme créée par sa famille dans les années 30 aux pratiques d'agroécologie d'aujourdhui, les pommiers de la ferme de Bonnetot ont vu défiler les années... et les changements de pratiques agricoles.

Avec le virage de la transformation pris en 1999, pour la production de jus, eau de vie et apéritifs. Puis le tournant de la labellisation agriculture biologique en 2011.

Et enfin dans les années suivantes, l'arrêt du labour pour laisser travailler les vers de terre à la place de la charrue. La production de culture industrielle (pommes de terre, lin céréales, protéagineux, carottes, betteraves rouges..) se fait ainsi aujourd'hui en agriculture biologique et régénération des sols.

Gaëtan Delacroix est membre du Groupement d'Intérêts Economique et Environnemental (GIEE) Sol en Caux. Il a pris goût sur le plan humain à ces essais de nouvelles pratiques réalisées entre agriculteurs.

Et à la transmission, à travers des échanges et interventions réguliers auprès des élèves de la MFR de Coqueréaumont. Mais aussi désormais aussi dans les écoles primaires à proximité de son exploitation agricole. Il a ainsi accueilli successivement plusieurs classes d'écoles situées à Tôtes, et en cet hiver 2023, l'école de Saint-Denis-sur-Scie.

 

Un normand en agriculture biologique et régénération des sols

"J'ai obtenu un financement de la part de l'association Des enfants et des Arbres pour planter des haies."

"Marie-France Barrier est journaliste. Elle venue faire un documentaire dans le pays de Caux. Avec notamment le témoignage d'Olivier Tassel du GIEE Sol en Caux. Plusieurs années après, j'ai vu un débat à la télévision dans lequel elle a présenté l'association. Après l'émission, je lui ai envoyé un mail pour lui faire part de mon intérêt."

L'ambition de l'association est de réunir dans un projet en commun un agriculteur, une école et un partenaire technique.

Et la plantation de haies, telle qu'elle est pratiquée chez Gaëtan Delacroix, ne signifie pas entourer des champs de haies. Mais précisément de planter en ligne à travers les champs. Soit une plantation intraparcellaire, selon le jargon agricole.

De fait, les enfants viennent bel et bien participer à un changement de paradigme dans l'agriculture. L'association fait ainsi le voeu que cette action éducative globale  "permette aux enfants de pleinement saisir les enjeux de la transition agroécologique, les défis de l’agriculture, les  vertus de l’arbre hors la forêt, le rôle des haies, de la biodiversité… Mais elle peut également s’ouvrir sur la place de l’arbre dans la littérature, dans les arts plastiques, ou encore dans les mathématiques."

 

Gaëtan Delacroix dans son verger - Photo : Ferme de Bonnetot
 

 

 

Des haies plantées au milieu des champs

"L'idée c'était de faire des haies intraparcellaires. C'est à dire couper la parcelle de blé en mettant une haie au milieu. Pour déjà participer à la lutte contre le réchauffement climatique, à ses incidences dans les parcelles.
Et puis aussi la lutte contre l'érosion du sol. Et enfin stimuler la biodiversité : oiseaux, petit gibier. Et champignons et bactéries du sol.", détaille Gaëtan Delacroix.

Le vent sec et chaud du Pays de Caux assèche beaucoup le sol. Couper le vent ramène un peu d'humidté, et aussi un peu d'ombre. La parcelle concernée est d'une belle taille, précisément 110 hectares. Dans laquelle il y avait trois petits bosquets. Lesquels servaient à abriter du gibier.

"L'intérêt sera visible au moment de la moisson de la parcelle de 20 ha en été. Le gibier va sortir en ayant un grand espace devant lui. Avec la haie qui coupe la parcelle en deux fois 10 ha, le gibier va pouvoir aller se réfugier dedans."

Cette plantation est composée de haies très diversifiées, d'une quinzaine espèces d'arbres différentes : cassis, groseilles, aubépines, sureaux. Afin d'avoir des baies pour nourrir les oiseaux. Avec des zones de haies basses et aussi des hauts-jets.

 

Les différents types de haies, par les Chambres d'Agriculture de Normandie

 

Dotée de ces riches arguments, la haie génère néanmoins des risques sur certaines cultures : "la peur qu'on a, c'est l'ombre et l'humidité dans les parcelles de lin. C'est un pari qu'on fait la dessus."

 

 

Une collaboration avec le Syndicat de bassin versant

"J'avais contacté la Chambre d'Agriculture, mais finalement je me suis intéressé au bassin-versant local. Voyant leurs initiatives de plantations d'arbres partout, je leur ai proposé. Ils sont venus bénévolement l'an dernier faire une animation. Cette année on a fait un partage complet des tâches."

Cette collaboration représente la plantation 2000 mètres de haies. Le Syndicat mixte des bassins-versants Saâne Vienne Scie (SMBV) fait le travail de plantation, sauf bien sûr les 300 mètres réservés aux enfants. Et il y a une intervention de l'agriculteur et du syndicat de bassin versant dans une école locale. Avec deux demi journées en classe.

 

Cette intervention pédagogique, Eglantine Varin, salariée du SMBV, l'a manifestement bien vécue : "On leur a expliqué ce qu'est un bassin versant et le cycle de l'eau. Et l'intérêt de planter aujourd'hui, avec tout ce que peut apporter l'arbre. Ils sont très enthousiastes et comprennent les enjeux, il y a déjà des connaissances. On s'est rendus en classe, avec des cartes et un arbuste. Pour leur faire comprendre la notion d'être vivant. Et la notion de biodivesité leur parle."

Puis ensuite, le binôme est passé aux travaux pratiques à travers la plantation. Avec au delà de l'apprentissage du geste, une mise en perspective par rapport au temps et au rôle des insectes pollinisateurs.

"Chez Gaëtan, on peut comparer et mesurer ce qui a été planté l'année dernière. Il faut 4/5 ans pour avoir quelque chose de joli. Je leur ai donné des astuces pour reconnaître les jeunes plants actuellement sans feuilles. On leur avait présenté en amont des photos en classe."

La plantation de haie a été effectuée sur une bande enherbée de 3 mètres de large. L'herbe faisant un effet tampon au ruissellement.

 

Plantation de haie intraparcellaire en janvier 2023  - Photo : Ferme de Bonnetot

 

"C'est un cercle vicieux", poursuit Eglantine Varin. On constate qu'un état de sécheresse commence à installer en Normandie. L'herbe réduit la température au sol. Il y a un effet immédiat. On est toujours dans l'aggravation et la participation au changement climatique. Si on peut rajouter un peu de verdure et planter tant qu'il est toujours temps..."

Au sein du SMBV, des rôles ont été attribués : "Je travaille avec Johan Watier. Il gère la partie problématique, à savoir les ruissellements importants. On fait de la plantation pour protéger les biens et les personnes. Avec de la haie, des bosquets et des fascines. Ce sont nos armes. Pour ma part, je travaille avec des agriculteurs qui ont remarqué des ruissellements diffus. Et qu'il pouvait y avoir une diminution de l'érosion de leur sol. J'accompagne les agriculteurs souhaitant mettre en oeuvre des aménagements".

Et le travail ne manque pas ! La Seine-Maritime se caractérise par de grosses pertes de patûrages. A cause des abandons d'élevages ou des exploitations qui ne sont pas reprises. Les patûrages passés en cultures modifient le paysage, et augmentent inéxorablement les ruissellements.

 

 

Une école directement concernée par le ruissellement

Madame Hasne, directrice école Saint-Denis-sur-Scie, confirme la pertinence de la démarche. L'école est située géographiquement précisément en dessous de la ferme de Bonnetot. La professeure se déclare de fait directement concernée par la problématique d'érosion des sols dans la région.

L'établissement est labélisé éco école depuis deux ans. L'initiative de l'association a donc trouvé très simplement sa place dans le programme de l'année. Sa juste place, même. Car avec sa collègue Madame Goudart, elle fait aussi "l'école du dehors". Qui consiste à emmener les élèves faire la classe dans un bois à proximité une fois par semaine. Pour une façon de travailler autrement.

La proposition de plantation d'arbres a logiquement été immédiatement acceptée : "C'est un super projet, ça fait le lien avec la biodiversité étudiée l'an dernier. On travaille sur les énergies. Par rapport au thème de l'eau et tous les risques. On étudie les risques d'érosion au programme de géographie. C'est une sensibilisation pour les enfants. ça boucle avec les informations sur le réchauffement climatique."

La directrice se dit satisfaite de bénéficier d'interventions de personnes extérieures à l'école. En soulignant une manière différente d'amener le savoir aux enfants : "J'ai enrichi ma vision sur le travail de Gaëtan. Il est hyper compétent dans son domaine. Et très pédagogue, en amenant notamment des graines. C'est un passionné, il adore ça. On a prévu de retourner voir les plants des arbres à la fin de l'année scolaire, en y allant en vélo. "

Avant de conclure la conversation par une constatation : "On a tous été dans la même direction avec les enfants. Quand on va tous dans le même sens, et ensemble, ça marche."

Le pari Des Enfants est donc gagné, cet alignement de planètes étant précisément l'objectif de l'association.

 

 

Des Enfants et des arbres,  une association initiatrice et fédératrice

Pour Marie-France barrier, la rencontre avec l'agroécologie, et notamment avec le GIEE Sol en Caux, s'est effectuée lors de la réalisation il y a 6 ans d'un documentaire baptisé "le champs des possibles".

La réalisatrice de documentaires pour France 5 a depuis orienté son observation sur le renouveau du monde paysan et les semences paysannes. Passionnée par le sujet au point de vouloir en devenir actrice : "On écoute, on enquête, on observe. Ce que j'ai pu noter, c'est que toutes les bonnes volontés, les connaissances nouvelles, d'élan pionnier, le désir d'action, d'énergie précieuse, étaient là sur les territoires. Mais qu'il manquait une courroie de transmission. Ou en tout cas un bout de mécanique. Qui permettrait à toutes les dents et les roues, au collectif et la société d'avancer ensemble vers quelque chose d'autre."

De cette observation est née l'asssociation Des enfants et des arbres. Laquelle, au dires de se créatrice, n'a pas d'autre ambition que de "créer le mouvement entre les experts, les sachants, les motivés et les désireux qui sont partout sur le territoire."

 

 

Avec dans son propos la stratégie de donner à voir pour donner envie : "Déjà quand on arrive à mettre en mouvement ceux qui sont là, on arrive à embarquer ceux qui sont moins éveillés, moins en désir."

Avec la compréhension fine de l'évolution de vie vécue depuis maintenant 10 ans par les précurseurs des différentes formes d'agroécologie : "Cette idée que les pionniers du monde agricole, sont pour certains partis avec beaucoup de courage. Une écoute de leur intuitition, un désir d'amener quelque chose de nouveau. C'est vertigineux."

"J'ai beaucoup d'estime et d'admiration pour ces pionniers.  Ils ont remis en question les apprentissages, les héritages familiaux, les liens aux banques et aux conseillers. Ils ont juste écouté quelque chose qui montait du fond des tripes, pour remonter à contre courant. Ce qui les a amené vers l'agriculture de conservation, et aussi le lien à l'arbre avec l'agroforesterie.J'ai une admiration totale pour ces gens là."

"Et beaucoup d'estime pour ceux qui n'arrivent pas à le faire. Car c'est compliqué. On n'a pas tous la sécurité intime ou familiale, de se jeter dans l'inconnu des nouvelles pratiques."

 

 

"Par cette action, je veux nourrir un récit commun. Incarné par les acteurs de demain : le monde agricole, la jeune génératio et le pouvoir de l'arbre. Ces 3 acteurs sont la clé. Ils s'inspirent mutuellement et s'aident à se déployer. Pour dire au plus grand nombre : regardez ! On essaie d'essaimer, de diffuser, d'infusion une nouvelle proposition. C'est notre humble contribution. On est dans du playdoyer, dans du récit à impact. Avec cette idée de mettre en avant des agriculteurs qui arrivent à dire qu'ils vont bien aujourd'hui parce qu'ils font partie d'un groupe d'agriculteurs."

D'où le déploiement d'un appel à projets pour effectuer des plantations, financées par du mécenat d'entreprises. Afin que les agriculteurs présentent à la fois leur métier et leur démarche à des enfants. Avec à la clé un projet pédagogique grandeur nature mis à disposition des enseignants.

 

 

Selon l'Etat, une future "charte de la haie". Vraiment ?

Aussi belle soit-elle, cette initiative de mise en relation d'acteurs locaux peut elle se développer de manière notable ? Et influer dans le débat sur la présence de la haie dans les paysages agricoles à la seule hauteur de l'entousiasme des participants ? Certainement pas. Car le mal est fait, la haie ayant été massivement été arrachée depuis des décennies.

Peut on de fait imaginer donner un avenir à la haie à l'échelle du territoire ?

Telle est la question creusée dans un rapport récemment diffusé par le Ministère de l'Agriculture. Baptisée "La haie,
 levier de la planification écologique", cette étude menée par le Conseil Général de l'Alimentation, de l'Agriculture et des Espaces Ruraux (CGAAER), place la haie au niveau d'un enjeu national.

Et ce n'est pas trop tôt ! Car les ingénieurs rédacteurs de l'étude n'ont pu qu'observer l'ampleur des dégats. Depuis 1950, 70 % des haies ont disparu des bocages français. Sous l'effet conjoint du remembrement agricole et du déclin de l'activité d'élevage. La surface en haies et alignements d'arbres en France métropolitaine est en constante diminution. Et ce, malgré les programmes de plantations (perte estimée à 23 500 km/an entre la période 2017 et 2021).

Ils qualifient la haies et les arbres de "vraie solution face aux aléas climatiques de plus en plus intenses et fréquents". Grâce aux nombreux services qu’ils rendent à l’agriculture et au territoire.

Au nombre desquels figurent les bénéfices agronomiques permettant une amélioration du rendement agricole et de la productivité des animaux : effet brise-vent, bien-être animal par l’ombrage, rétention des sols et lutte contre l’érosion, enrichissement des sols, lutte biologique, pollinisation. Et aussi des effets écosystémiques : stockage de carbone, préservation du paysage, régulation de l’eau, préservation de la biodiversité et des corridors écologiques. 


Alors si la haie est véritablement porteuse d'autant d'atouts, peut on aujourd'hui lui envisager un avenir heureux ?

 

Une enquête sociologique a été menée en 2021 auprès d’agriculteurs d'agriculteurs bretons par Toussaint Marie et Catherine Darrot.
Permettant d'observer une typologie d'agriculteurs appliquent des formes variées de logiques professionnelles et bocagères, décrites ci-après :

Le Pionnier du bocage : un agriculteur qui a défendu le bocage depuis longtemps et plante de sa propre initiative parce qu’il est convaincu.

Le Paysan-Bocager : un agriculteur qui s’inscrit dans un modèle dit « Paysan » dans la mesure où son exploitation est de petite dimension.

L’Agrocécolo-Performant : très fortement convaincu par une vision agroécologique. Discours et pratiques sont sous-tendus par un souci de performance à la fois économique et environnemental.

Le Bénéficiaire consciencieux : bien installé, propriétaire de l’intégralité de ses parcelles, plutôt en fin de carrière.

Le Conventionnel précaire : précaire économiquement, techniquement et du point de vue de son autonomie de décision.

Le réfractaire : le bocage constitue exclusivement une contrainte.

 

Quitte à chercher à développer leur implantation, l'étude du CGAAER pointe le manque d'informations consolidées sur les haies déjà plantées. Et préconise en tout premier lieu de mieux protéger le linéaire existant. En assurant le déploiement du plan de gestion durable des haies et en renforçant le dispositif spécifique d’éco-conditionnalité "Bonnes conditions agricoles et environnementales" des aides financières la Politique Agricole Commune.

Mais comment intégrer des coûts d'implantation de haies ne pouvant pas être pris en charge au travers de l’activité économique des exploitations ? Au pistes de réflexion de cette étude, et non des moindres, s'ajoute par conséquent une hypothèse financière. A savoir de revaloriser le bonus haie dans la PAC, de subventionner les plans de gestion durable et d’étudier des mesures fiscales.

Le CGAAER plaide également pour une meilleure coordination des études technico-économiques sur le sujet. Et pour une mise en place d'outils d'aide à la décision.

Un constat est dressé que le fait que la transition écologique passe par la formation massive des agriculteurs. Ainsi que plus globalement des gestionnaires de haies. La mise en place d’une certification professionnelle pour les techniciens conseil est également souhaitée. 


Enfin, une observation est faite que la dynamique, la créativité ainsi que l’articulation entre les projets individuels et l’aménagement du territoire se font au niveau des territoires. Le lancement de plans régionaux d’actions partagées entre État, Régions et acteurs locaux apparaissent ainsi justifiés. Ces démarches concertées pourraient s’accompagner d’un grand élan fédérateur associant l’ensemble des acteurs, traduit par la signature d’une « Charte de la haie ». 


Destinataire de cette étude, Marc Fesnaux, ministre de l'Agriculture a récemment évoqué l'ouverture d'une concertation. Pour construire "un pacte en faveur de la haie". L'avenir dira si ces préconisations seront à qualifier de "comité théodule". Ou bien si l'Etat profitera de ces apports à la hauteur des enjeux soulevés. En attendant, les 110 plantations de haies financées par Des enfants et des arbres  prouvent la pertinence de la conditionnalité d'aides financières à des partenariats locaux.

 

 

 

 

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28 Avril 2023 | Benoît Thiollent

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