Clôture de la saison culturelle de la Vallée de l’Andelle

Pas encore membre de la communauté d'Agri-Culture.fr ? C'est gratuit !

La fin de la saison culturelle est l’occasion de faire la fête dans la Vallée de l’Andelle. Le 11 juin, l'abbaye de Fontaine-Guérard à Radepont va s’animer à partir de 18h pour une fête placée sous le signe des arts graphiques et de la danse.

Convié en 2016 pour la 2e année en résidence artistique par la Communauté de Communes de l’Andelle, le collectif HSH a concocté un bouquet final original : des expositions et un combat de bal !

Grand final, le combat d’bal !

Radix et le Fil d’Ariane vont s’affronter et enchaîner les danses traditionnelles : bourrées, scottishs, horas, coceks, kolos, valses impaires, tarentelle, etc. Pour montrer les pas, une danseuse changera de camp comme de chemise et des comédiens joueront les juges (im)partiaux et les fauteurs de trouble.

Nous Tous, roman-photo de l’année

On se souvient de "l’Andelle Enchanté" en 2015. Pour la 2e résidence artistique du collectif HSH Crew dans la vallée de l’Andelle, place cette année à "Nous Tous", une résidence graphique réalisée du 13 au 20 avril.

A l’initiative de la communauté de communes de l’Andelle les membres d’HSH ont animé un atelier roman-photo, embarquant au passage la population dans la conception d’une histoire sacrément évolutive…

Rencontré pendant la résidence du collectif à Charleval, Patrice Marchand du HSH Crew, nous décrit un processus de création sur le fil. Entre préparation et improvisation, le collectif embarque petits et grands dans ses amorces d’histoires pour que la véritable narration se fabrique de manière collective.

Des membres du collectif HSH à Charleval en plein assemblage du roman-photo.

L’œil pétillant, Patrice Marchand nous dévoile un pan de la recette : "On a préparé un parcours surprise pour les participants. Et on est allés au supermarché. Sur place, on a improvisé." Avec un autobus pour emmener les acteurs du projet, la visite des communes s’est enchaînée : "On est allé ensuite à Périers-sur-Andelle, la fontaine nous a inspiré. Et à l’église à côté de Péruel, les enfants ont imaginé des histoires."

"A la MJC de Romilly sur Andelle, on a expliqué aux jeunes le concept du roman photo. On a imaginé l’histoire, on a pris des photos. Et on a réalisé les bulles. Un groupe est passé ensuite au montage numérique avec Photoshop."

La bonne humeur engendrée par les prises de vues étant communicative, le collectif HSH emporte tout sur son passage : "L’atelier cuisine de cookies a lui aussi basculé dans le monde du roman photo."

Et que ce soit des personnes venues à la rencontre du collectif HSH ou des passants, tel ce livreur de colis, la complicité est immédiate.

Prise de vue improvisée avec un passant à Charleval.

Ensuite, le travail de conception s’est poursuivi par des ateliers. Découpages papier et montages informatiques viennent en appui pour fabriquer le roman-photo. A découvrir le 11 juin à l’abbaye de Fontaine-Guérard.

D’étranges lunettes...

La trame de l’histoire est il est vrai sacrément fédératrice, car petits et grands peuvent s’impliquer aisément. Le scénario annonce la découverte d’une étrange paire de lunettes : des lunettes de vision !

Ainsi, l’ouvrier qui les trouve ne verra plus jamais son chantier évoluer de la même manière. Mais, tête en l’air il les oublie sur un banc. Là, deux possibilités pour continuer l’histoire. Mais chacune aboutit à des mésaventures poussant les protagonistes à abandonner les lunettes, dégoûtés par leur pouvoir.

Ensuite, soit une jeune femme voit le passé au travers des lunettes. Soit l’ouvrier les retrouve. Mais tous deux ont malheureusement à faire avec une personne dont on sent toute la diablerie. Dans les deux cas, celle-ci vole les lunettes et fait disparaître ces personnages sympathiques.

Destruction, vision, retour dans le passé, transparence, décryptage… Chaque personnage attribue des pouvoirs différents aux lunettes de vision… Ou serait-ce l’inverse ?