Le GAEC des 2 sapins, une ferme face aux défis du renouvellement des générations

Dans le cadre de notre formation en classe de BTSA ACSE, nous avons effectué une visite d’exploitation le 16 Novembre  2020 au GAEC des 2 sapins. C’est une ferme familiale située à Criquetot sur Longueville.

La structure de l’exploitation est un GAEC mère-fils en agriculture conventionnel. Il est dirigé par Alexandre Dartyge (38 ans) et sa mère (67 ans) ainsi que son père déclaré à 7h/semaines. Alexandre est diplômé d’un BAC PRO CGEA et d’un CS lait., Alexandre possède 40% des parts et sa mère possède 60%. Il a une conjointe ainsi qu’un fils en bas âge, sa conjointe travaille à l’extérieur. La mère est cependant âgée, le départ à la retraite est envisagé mais reste compliqué pour la succession des terres et des parts.

Les parents se sont installés en 1979 avec 38ha et 15 vaches laitières. Le GAEC a été créé le 1 mars 2007, aujourd’hui il compte 162 ha ainsi que 55 vaches laitières avec un droit à produire de 500 000 Litres de lait. Un bâtiment de vaches laitières a été construit en 1981, des bâtiments de stockage en 1998 et 2004, un autre à 3km pour le stockage de matériel.  Alexandre possède 16ha, il y a également 100 ha mis à dispositions et le reste appartient à ses parents. La majorité de ses terres sont en propriétés. Son parcellaire est éclaté de 5 à 15 km réparti en 20 îlots PAC. 25 ha à 1-2km ; 45ha à 3km ; 53 ha à 8km et le reste entre 5 et 15 km. Le limon argileux domine sur le parcellaire de l’exploitation cependant il y’a 3 ha avec une forte présence de cailloux. Il est sur la zone de captage de Brachy, sans conséquences sur sa façon d’exploiter.

A la recherche du rendement et de la protéine

Il y a deux rotations dont une essentiellement maïs, blé et en fonction de la distance pour les ensilages et une rotation plus longue. Il fait du blé biscuitier avec une conduite raisonnées, semences certifiées. Ce qu’il cherche, c’est le rendement et la protéine. Cependant, ils se doivent d’implanter des bandes de jachères sur certaines parcelles.

L’exploitation ne fonctionne pas en entraide avec ses voisins car il y a une mauvaise entente entre eux. Ils font uniquement appels a des amis, malgré la distance. L’exploitant fonctionne avec divers partenaires assez distants, avec une Cuma qui compte 20 adhérents. Il fait toute la « petite » mécanique. Il fait appel à une ETA pour l’arrachage des betteraves, pour l’ensilage et il fait arracher son lin par sa linerie.

Le troupeau est composé à deux tiers de Holstein et un 1/3 de Normande en système sans pâture. Il y a 3 IA par vache et un rattrapage au taureau. Il valorise le sexé car il y a une meilleure souche. Les vêlages sont étalés sur septembre/octobre, avec un creux en novembre et une quinzaine en Décembre. La ration est simple, elle est faite à base de maïs, foin, enrubannage, minéral.

Article réalisé par Erwan Guéroult et Robin Paumier

Dans le cadre d'une résidence de journalisme d'Agri-culture.fr
"Agriculture et écologie, rencontres en territoire normand",
soutenue par la DRAC Normandie et la Région Normandie.

Maison Familiale et Rurale de Coqueréaumont -  76690 Saint-Georges-sur-Fontaine - Tél. 02 35 34 71 22

Licences pro en commerce (MOA) et en agroécologie (A2DE), BTSA ACSE (1an ou 2ans), GPN ( la nouvelle réforme), Technicien Agricole (1 an ou 2 ans) et formations courtes.