A Sotteville, une résidence HLM devient productrice de légumes

Un potager participatif mis en place en pleine crise sanitaire marque le début d'une production en ville.
"C'est facile et ça ne coûte pas cher de faire un potager" , "C'est la mode en ce moment de faire un potager collectif"
Ces remarques nous les entendons depuis le lancement du projet de Jardin d'artistes, potager participatif à la résidence Néel à Sotteville les Rouen. Mais dans des conversations en dehors de la résidence.
Car après plus d'un an de travail de création de 3 buttes de culture, de 26 bacs potagers, de deux composteurs d'1m3 chacun, de 8m3 de terre apportés, nous pouvons le dire : c'est en réalité beaucoup de travail.
Les bacs installés sur le parking - Eté 2022.
Alors, la plantation de carottes, dernier lieu en 2022 d'expérimentation sociale ?
C'est précisément le cas. En plein coeur de la crise sanitaire et désormais économique, l'idée était d'expérimenter la culture urbaine auprès d'un public novice.
Livraison de bois en mars 2022 pour la construction de bacs potagers.
Se nourrir de l'autre
Résidence Néel, nous sommes partis du traditionnel "Bonjour-Bonsoir" entre voisins d'immeuble qui ne se connaissent pas ou très peu. Pour arriver à la constitution d'un noyau de participants réguliers et plus occasionnels au jardin. Avec à la clé la naissance d'une conversation entre eux.
Au total, le lancement du jardin en 2022 a directement concerné 8 adultes et 5 enfants.
Plusieurs personnes, restées observatrices lors du lancement, ou n'ayant eu la volonté que de donner un coup de main matériel (don de pots, aide au déplacement de matériaux...) ont fait part de leur volonté à participer aux cultures lors de la prochaine saison. A la date de septembre 2022, 5 adultes et 1 enfant supplémentaires sont volontaires pour s'intégrer au groupe de la première saison. Séduite par l'initiation, une habitante a même choisi en 2022 d'investir avec une amie une parcelle d'un "jardin ouvrier" d'une commune voisine.
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Image du groupe Facebook du Potager de Néel lors de son lancement au printemps 2022 |
L'action a été entravée par des interruptions. Car logiquement impactée par les restrictions sanitaires. Mais aussi un calendrier administratif de délivrance de la subvention particulièrement contraignant. Et également des travaux dans la résidence. Mettant à mal l'organisation prévue, et aussi la trésorerie de l'association à l'origine du projet.
Telle une photographie de l'époque, Jardin d'Artistes a au final généré des conversations entre habitants allant bien au delà du sujet de départ : crise sanitaire, qualité de l'alimentation, changements climatiques, inflation du prix des produits alimentaires, coût élevé du montant des charges locatives de la résidence, volonté de faire un compostage des déchets alimentaires, la mise en place de la zone à faible émission de la Métropole Rouen Normandie, les chats errants de la résidence...
Avec, en terme de profil de participant, tout ce que la diversité de la société peut apporter : des personnalités généreuses, d'autres radines, des costauds prêts à donner un coup de main physique, des personnes diminuées physiquement avec invalidités professionnelles, des gens qui travaillent loin ou en horaire décalés, des mères célibataires, des couples...
Et entre la fatigue psychologique engendrée par la crise sanitaire et les inquiétudes économiques, se retrouver pour jardiner a créé des moments conviviaux nouveaux entre voisins hors des soucis du quotidien.
Un samedi matin entre habitants - Plantation des tomates - Printemps 2022
Une initiation au jardinage
Avec une écrasante majorité de personnes n'ayant jamais jardiné, l'atelier Découverte a pleinement porté son nom. L'initiation a consisté à partir du point de départ : la graine. Si la plupart des personnes savaient peu ou prou de quelle manière poussent les végétaux, plusieurs ont fait la découverte qu'il est nécessaire pour les légumes de faire pousser chaque année de nouveaux plants. Et non, la tomate ne pousse par comme la pomme dans son arbre. La transmission s'est alors basée sur le calendrier pour présenter par la démonstration la saisonnalité des différents végétaux du potagers. |
Atelier semis - printemps 2022 |
Salades, épinards et radis ont ouvert la saison du printemps 2022. Suivis par une multitude de semis, mis en place dans sur une étagère fabriquée pour l'occasion. Et complétée ensuite par une petite serre démontable pour assurer le bon développement des plants. Des ateliers semis a ainsi eu lieu en 2022 pour les adultes. Et aussi plusieurs, moins importants en nombre de godets, ont été organisés pour les enfants. Ensuite, adultes et enfants se sont relayés pour le repiquage en terre. En parallèle, des ateliers créatifs ont été proposés aux enfants de la résidence, en lien avec le thème du jardin.
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Avoir un jardin
La résidence Néel étant un lieu très minéral, la majeure partie du potager créé est composée de bacs de cultures.
Fabriqués sur place par les artistes plasticiens en résidence dans les trois ateliers de Néel. Et sur mesure, dans une proportion haute et étroite. Pour cadrer aux contraintes de circulation des voitures sur le parking et de l'espace de circulation des piétons côté rue Quesney.
Le premier bac en bois installé sur le parking en juillet 2021.
Les 5 premiers bacs ont été installés à l'été 2021. Les autres mis en place progressivement côté parking jusqu'au printemps 2022. Les 6 bacs restants n'ont pu être installés côté rue Quesney qu'en septembre 2022, à cause de la présence d'échafaudages d'un chantier de rénovation de toitures sur deux bâtiments.
Les premières cultures en bac - été 2021.
Une bande de terrain a été mise à disposition par le bailleur HLM.
Avec un sol très sablonneux, regorgeant de gravats datant du chantier de construction de la résidence, nous avons opté pour la création de buttes de permaculture.
Les buttes de culture à l'automne 2021
Avec à partir de l'été 2021 une participation des habitants à leur réalisation. Pour épandre sucessivement un apport de fumier de bovin, de foin, de tontes de gazon (fournies par un particulier et la Mairie de Sotteville les Rouen) et de feuilles tombées des deux grands arbres de la résidence.
Fourniture de tonte de gazon par la Mairie de Sotteville - Septembre 2021
Ces buttes ont été complétées par un apport de terre au printemps 2022.
Au delà d'une zone de culture, nous avons voulu que cet espace ressemble à un jardin. Avec l'installation d'une table haute pour poser un outil ou un café et une pergola. Et à terme, une table en bois de type table de pique-nique. Sensible à la transformation du lieu, le Foyer du Toit Familial a proposé de réduire l'emprise au sol d'une haie envahissante. Permettant à terme de dégager un plus large espace.
Un repas partagé entre deux foyers de la résidence s'est improvisé cet été un dimanche midi au jardin. L'envie d'un repas partagé au potager entre les participants au jardin à été plusieurs fois évoqué pour la saison prochaine.
Une envie contagieuse de végétal
Les étapes décousues de la création du jardin et l'apparition très progressive des bacs dans la résidence ont intrigué les habitants. Nous leur avons expliqué nos difficultés administratives. Nous avons alors reçu des encouragements, avec un constat de satisfaction de voir se transformer la résidence. Et de l'apparition d'envies nouvelles.
Dès l'automne 2021, des bulbes de jacinthes et tulipes, destinés aux jardinères en béton présentes au niveau des appartements du rez de chaussée.
Faute de pouvoir installer tous les plants potagers initialement prévus en bacs à cause des échaffaudages sur deux bâtiments, nous les maintenus en pots plastiques. Des tournesols ont été spécifiquement semés, mais n'ont pu être tous distribués en raison des travaux sur les balcons de deux bâtiments de la résidence.
Nous avons ensuite observé dans les escaliers extérieurs et sur des balcons l'apparition de végétaux que nous n'avons pas distribué. Ainsi, plusieurs habitants nous ont fait part de leur envie d'expérimenter plus encore la culture sur leur balcon l'an prochain.
Témoignage d'une habitante :
"J'avais envie d'un balcon un peu mignon, avoir de la vie. Et en voyant se développer le potager de la résidence, j'ai eu envie de m'y mettre aussi. J'ai fait quelques essais l'an dernier avec ma fille. On a fait germer des fleurs et aussi un peu de tomates. J'aimerais un jour avoir un jardin et faire des conserves. En attendant, je voudrais faire un mini jardin sur mon balcon. Et avoir des plantations à moi l'an prochain au jardin collectif. L'idée que ça m'a donné, c'est qu'il faut se lancer dans la production. J'avais cette idée, et elle s'accélère avec toute l'actualité. Avant de m'intéresser au jardin, je ne savais pas qu'il y avait des catégories de graines de type F1 et les autres. La première fois qu'on a discuté ensemble avec le jardinier, c'était il y a 2 ans, à partir son ancien potager en pots du parking. ça m'a fait découvrir l'importance de la floraison, qu'il n'y a aucun produit ajouté, que ça reste propre, aux yeux de tous sur le parking. J'en parle maintenant à des gens de mon entourage et à mon travail. Je me suis intéressée au concept d'autonomie alimentaire, je suis allé jeter un oeil dans la rue à côté au jardin de Joseph Chauffrey." |
Des légumes et des fruits pour les habitants
Avec un démarrage d'un potager démonstratif par un jardinier à l'été 2021 (trop) arrosé par des pluies dilluviennes, le véritable lancement collectif du potager en 2022 restera dans les mémoires comme celui d'une année de sécheresse. La production sur les deux années est par conséquent limitée.
Semis et premières cultures de la saison 2022
Ces deux extrêmes météorologiques montrent les difficultés d'une ambition nourricière. Maladie du cul noir des tomates, mildiou... ou problématique de survie de plantes exposées plein sud en pleine canicule sur un parking bitumé. Mais des idées ont jailli pour créer pour la prochaine saison des protections contre les fortes pluies et le soleil.
Cependant, la diversité des légumes produits s'avère très riche : tomates, cornichons, potimarons, courges, betteraves, courgettes, oignons, pommes de terre, patate douce, haricots, salade, radis, épinards, aubergines, fraises, frambroises, carottes ...
Les récoltes ont été réparties au fil des semaines entre les participants au jardin. Cependant, avec la canicule en 2022, dans des quantités relevant plus de la dégustation qu'une pleine consommation.
Témoignage d'un habitant : Je trouve que la création du jardin change la résidence. Sur le parking on ne voyait que du béton et du goudron, maintenant il y a du bois et des végétaux. Voir apparaître progressivement un potager, ça m'a donné des idées pour chez moi. Je fais maintenant pousser des choses sur mon balcon et sur mon escalier extérieur. J'ai mis de la menthe et des tomates. J'ai essayé de cultiver des pommes de terre dans un petit bac, ça a marché. J'ai récupéré des contenants en plastique dans le local poubelle pour m'en servir de pots. Et je me sers de leur couvercle comme soucoupe pour garder l'eau au pied. J'ai installé un hôtel à insectes. J'ai eu envie de donner un coup de main. Pour la suite, s'il y a besoin, je viens tout de suite. |
Une grainothèque partagée
Le budget alloué au potager a comporté pour le lancement l'achat de petits fruitiers (pieds de fraises, sureau, cassis, framboises et kiwis). Désormais disponibles en libre service dans la résidence. Ainsi que toutes les graines des végétaux annuels.
Avec une volonté particulière de découverte, nous avons opté pour des variétés anciennes de légumes. Et recherché pour cette première année une diversité maximale pour tester les emplacements, sans chercher à optimiser le volume de plantations. L'an prochain, cette situation va évoluer, pour aller vers plus de production.
Les récoltes 2022 ont fait l'objet de récupération de graines sur les légumes. Et les habitants vont constituer une nouvelle collection pour 2023.
Témoignage d'une habitante : "Je n'ai pas participé au potager cette année, mais je suis intéressée pour l'an prochain. Mon fils n'a que 4 ans, à voir s'il pourrait participer. Je ne sais pas faire pousser des légumes. L'idée m'intéresse de retrouver des voisins pour apprendre. Je viens d'apprendre qu'on pourrait aussi semer pour avoir des choses en pots sur son balcon, c'est intéressant." |
Récupérer l'eau
Deux cuves de récupération d'eau de 1000 litres ont été connectées au toit d'un bâtiment en avril.
Après 6 semaines à partir du mois de mai sans aucune précipitation, les réserves étaient à sec en juin. Les orages de juin ont permis de reconstituer un stock de 1700 litres. Lequel s'est trouvé totalement consommé fin août.
Avec priorité donnée dès début août aux fruitiers pour les sauver de la sécheresse, au détriment des légumes annuels. Nous avons par exemple sacrifié des pieds haricots et tomates déjà moribonds.
Cette notion de manque d'eau a particulièrement interpellé les habitants, se sentant soudainement directement concernés.
Un compost "fait maison"
Deux composteurs d'1m3 ont été fabriqués et installés au début de l'été 2022.
Le sol désseché à la fin de l'été 2022. Au premier plan, l'un des deux composteurs d'1m3.
Le Foyer du Toit Familial se déclare favorable à communiquer leur existence à l'ensemble des foyers de la résidence. Pour une incitation à réduire le volume des ordures ménagères.
Les sujet des ordures a alimenté les conversations au potager. Depuis plusieurs années, les habitants sont lourdement impactés par leur coût. Depuis qu'un une entreprise sort dans la rue les bacs à roulettes des déchets ménagers. Or la présence à quelque mètres d'un point de collecte enterré les interroge. D'autant qu'ils doivent désormais s'y déplacer pour y déposer leurs déchets en verre en vue de recyclage.
Point de collecte enterré des ordures ménagères de la Métropole Rouen Normandie - Angle rue Quesney - Rue Léon Blum. Au second plan, les bacs à roulettes de la résidence Néel.
Le bailleur HLM dit peiner à parvenir discuter avec la Métropole Rouen Normandie sur le sujet de la création d'autres points de collecte enterrés. Face au coût des charges locatives, les usagers du jardin potager ont eux exprimé leur volonté d'amener directement leurs sacs poubelle dans la rue.
L'implantation de fleurs
Nous avons souhaité implanter des fleurs, sous la forme d'une bande dans la partie la plus étroite du terrain. Avec un mélange de graines de type jachère fleurie. Pour attirer les insectes polinisateurs et embellir visuellement cette partie de la résidence.
Une première tentative a avorté au printemps, en raison d'un manque de pluie (et alors que nous n'avions pas encore les citernes remplies). Une seconde tentative a eu lieu fin août, à l'approche du changement météorologique.
Apport d'une fine couche de terre et deuxième semis - Août 2022
Témoignage d'une habitante : "Jeune retraitée, je n'avais jamais fait de semis de ma vie. J'ai appris grâce au jardinier. J'ai donné un coup de main après à la plantation de tomates en bacs et au semis de fleurs pendant l'été. Ce jardin, c'est un plus par rapport à la nature en ville, au bien être d'avoir plus de végétaux autour de soi. Et de se dire qu'on peut faire quelque chose. J'ai profité de la récupération d'eau de pluie pour arroser le bac qui m'a été attribué. Avec cette chaleur cet été, ça m'aurait embêté de tirer de l'eau au robinet." |
Des projets de semis, cultures et conserves
La volonté de débuter le potager participatif dès la première année par des semis a généré une implantation tardive des plants en terre et en bacs. Car lancer un travail collectif prend du temps. Occasionnant de fait au printemps une prévision de récolte d'autant décalée. Mais nous n'avions pas envisagé la canicule...
Au coeur de l'été, au delà même de la question de l'arrosage, nous avons pu collectivement observer que les végétaux du potager ont stoppé leur croissance à partir d'un certain seuil de température. Offrant aux habitants une démonstration criante des conséquences de la canicule de l'été 2022. Après un constat un brin amer d'une faible production en raison de ces fortes chaleurs, les participants au jardin se sont rapidement projetés sur 2023. Ils ont formulé le voeu de s'organiser pour faire des semis au plus tôt, et ont déjà commencé une liste de plantes à cultiver. L'installation d'une deuxième micro serre est envisagée. Des recettes de cuisine ont commencé à circuler. Et l'idée de faire des conserves l'année prochaine a été lancée. |
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Une ambition nouricière en 2023
Après la phase d'initiation, les habitants ont formulé une envie de volume de production. Par défi face aux possibilités désormais existantes. Et dans l'idée de faire des économies alimentaires.
L'association La Fausse Biennale va poursuivre la coordination du potager l'an prochain.
Sous la forme d'une proposition aux habitants d'un calendrier de réalisations à partir de leurs propositions de cultures. La gestion de la grainothèque. Et l'organisation d'une l'accessibilité en "libre service" aux outils et aux réserves d'eau.
Mais avec un jardinier désormais bénévole, en retrait dans la réalisation globale, pour se concentrer sur ses cultures et expérimentations personnelles.
Témoignage d'une habitante : "Je devais participer au potager, mais je n'ai pas eu le temps. Ce temps, je veux le prendre l'an prochain. Je ne sais rien faire au jardin, j'aimerai apprendre. J'aimerai végétaliser mon balcon" |
Les dernier bacs en cours d'installation - Septembre 2022
Les cultures au sol - Octobre 2022
Des partenariats avec des entreprises
Financé à majoritairement par l'appel à projets Jardins partagés organisé par le Ministère de l'Agriculture dans le cadre du Plan de relance, Jardin d'Artistes a eu le soutien d'autres partenaires. A travers des apports financiers et en nature.
Tout d'abord la participation financière du bailleur HLM Le Foyer du Toit Familial à hauteur de 2000 euros. Et ensuite du mécénat financier de 1000 euros de la société de peinture Bocaro RG Décor de Sotteville.
Côté participations matérielles, la société Fleury Thermique nous a apporté la fourniture de bois de palettes. Et le prêt d'un véhicule pour le transport. Pour une étude de faisabilité de fabrication d'un lombricomposteur et l'habillage de récupérateurs d'eau. Ce partenariat a permis de questionner le sujet de la fabrication de lombricomposteurs potentiellement destinés aux habitants de la résidence. Occasionnant ainsi une logique d'économie circulaire. Notre prototype s'est avéré trop encombrant. Nous avons finalement opté depuis pour la fabrication de deux composteurs extérieurs pour la résidence. |
Essai de fabrication de lombricomposteur. |
Habillage d'un bac de récupération d'eau par du bois de palettes.
La Société Préga de Criquebeuf-sur-Seine nous a approvisionné en bois de coffrage et de fers à béton.
Pour des essais de construction de bacs sans fond au sein du potager au sol et de cache-pots. Ainsi que la réalisation d'une table de pique-nique a installer au coeur du potager (en cours de fabrication).
Cintrage de treillis à béton - Pied de tomate Indigo - Eté 2022.
Les fers à béton ont été utilisés pour faire courir dessus des végétaux. Et aussi par jeu esthétique avec les murs en béton brut de la résidence. Un petit stock restant permet d'envisager des travaux de soudure l'hiver prochain, afin de réaliser des structures verticales pour végétaux (potirons, haricots...).
Cornichon en développement sur un traillis à béton, pour optimisation de l'espace au sol. |
Fabrication d'un habillage en bois pour un bac plastique - printemps 2022 |
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L'équipe de conception - réalisation Jardin d'Artistes : Benoît Thiollent, Paul Caharel, Romain Blois, Lucas Huard. Et une participation de Ninon Allanic
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